D’après un rapport de la Banque africaine de développement, 20 % des Africains souffrent de sous-alimentation, révélant une hausse préoccupante de l’insécurité alimentaire et de la malnutrition sur le continent. La dépendance vis-à-vis du marché alimentaire mondial a exposé l’Afrique à des chocs externes tels que la pandémie de COVID-19 et la crise
Lors de la Conférence d’Abuja, il a été établi que les agriculteurs africains devraient utiliser 50 kg d’engrais par hectare, alors qu’en réalité, ils n’en utilisent que 22 kg en moyenne. Cette insuffisance a des répercussions significatives sur la productivité agricole, qui n’atteint que 30 % de la moyenne mondiale. ukrainienne.
Pour garantir la sécurité alimentaire, les engrais sont essentiels dans la stratégie de gestion agricole. Les autorités africaines ont donc adopté une politique visant l’autosuffisance alimentaire, fondée sur le développement de l’agriculture locale. Les agriculteurs ont besoin d’engrais pour augmenter leur production, mais cette dépendance les rend vulnérables aux fluctuations des marchés internationaux des engrais.
En 2024, Affaires mondiales Canada a alloué 7,3 millions de dollars au Mécanisme africain de financement du développement des engrais et 10 millions de dollars à la chaîne de valeur des engrais. Ce financement canadien vise à offrir aux pays africains des alternatives pour diminuer les importations d’engrais et renforcer le marché agricole local.
Avec d’importantes réserves de ressources minérales et gazières, l’Afrique a le potentiel de produire ses propres engrais à l’image du groupe marocain OCP, qui couvre aujourd’hui l’ensemble de la chaine de valeur des engrais. Il est crucial de se concentrer sur les projets de production d’engrais et de soutenir les petites et moyennes entreprises pour accroître leur production, ce qui permettrait de contribuer à l’indépendance du continent vis-à-vis des marchés extérieurs.