Au cours des dernières années, le secteur bancaire européen a progressivement réduit sa présence en Afrique, confronté à d’importantes pertes financières. La crise de 2010 et le durcissement des règles prudentielles ont exacerbé cette tendance.
La compétition internationale pour les ressources africaines s’intensifie, notamment dans les secteurs de l’énergie, du transport maritime, des infrastructures portuaires et de la télécommunication. La Chine, en particulier, tire parti du pouvoir d’achat modeste des populations africaines pour s’imposer comme un acteur majeur sur ces marchés.
À la suite de la crise financière de 2008, Crédit Agricole a initié un mouvement de cession de ses filiales en Afrique de l’Ouest, jugeant le marché bancaire africain trop risqué au regard des nouvelles exigences prudentielles, notamment celles imposées par Bâle III, qui privilégient les capitaux de qualité et les activités à faible risque. Il en est de même pour BNP PARIBAS.
La pandémie de COVID-19 et la crise ukrainienne ont bouleversé l’ordre mondial, avec des répercussions directes sur les économies africaines, telles que la hausse des taux d’intérêt et l’inflation. Les risques géopolitiques et de conformité, ainsi que les crises politico-militaires récurrentes, ont fragilisé les structures économiques et sociales, représentant des coûts significatifs pour les maisons mères sous la supervision de la Banque centrale européenne.
La pandémie de COVID-19 et la crise ukrainienne ont bouleversé l’ordre mondial, avec des répercussions directes sur les économies africaines, telles que la hausse des taux d’intérêt et l’inflation. Les risques géopolitiques et de conformité, ainsi que les crises politico-militaires récurrentes, ont fragilisé les structures économiques et sociales, représentant des coûts significatifs pour les maisons mères sous la supervision de la Banque centrale européenne.
Les entreprises européennes, quant à elles, perdent des contrats majeurs au profit de nouveaux concurrents tels que la Chine, la Turquie et la Russie, qui bénéficient de mécanismes de financement autonomes et investissent dans les banques locales, limitant ainsi l’accès des entreprises européennes aux informations financières essentielles pour une anticipation stratégique sur les marchés locaux.
Les entreprises européennes, quant à elles, perdent des contrats majeurs au profit de nouveaux concurrents tels que la Chine, la Turquie et la Russie, qui bénéficient de mécanismes de financement autonomes et investissent dans les banques locales, limitant ainsi l’accès des entreprises européennes aux informations financières essentielles pour une anticipation stratégique sur les marchés locaux.