L’investissement dans le capital humain est fondamental pour le développement économique, constituant l’un des piliers essentiels pour atteindre les Objectifs de Développement Durable.
L’Afrique, riche en ressources naturelles, doit surmonter le déficit de compétences pour optimiser la gestion de ses ressources. Le sommet Italie-Afrique a mis en lumière le plan MATTEI, soulignant l’importance de la formation, de l’éducation et de la qualification professionnelle pour le développement et la lutte contre l’immigration illégale. Ce plan prévoit de renforcer les échanges commerciaux avec l’Italie grâce à un réseau dynamique d’entreprises locales formées.
Un accord sino-égyptien a été conclu pour établir un centre de formation professionnelle de 17,7 millions de dollars sur le site du Canal de Suez, équipé par la Chine avec des technologies de pointe pour diverses industries, afin de former et qualifier la main-d’œuvre locale pour le marché du travail. Le Canal de Suez, vital pour le transport maritime mondial, est au cœur de cet enjeu.
En Libye, l’Allemagne envisage de créer des centres de formation professionnelle dans divers domaines, favorisant ainsi le transfert de connaissances entre institutions allemandes et écoles libyennes, et facilitant le retour des entreprises allemandes post-crise sécuritaire. Le gouvernement singapourien offre des bourses d’études stratégiques à des fonctionnaires africains expérimentés, leur permettant d’accéder à des postes de haute fonction après formation.
En conclusion, la formation en Afrique est cruciale pour les stratégies nationales, facilitant l’insertion des entreprises étrangères et formant le personnel local selon des intérêts spécifiques.